OBJECTIF CENSIER

Étreintes, Exuvie et À travers Jann ✶ analyse thématique
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Florentin Groh

Pour cette 5ème édition du festival Italie Nouvelle – Corpi Celesti, nous sommes ravi.e.s d’initier une collaboration avec l’association de courts-métrages étudiants Objectif Censier. Le but de cette association est de diffuser et promouvoir les courts-métrages réalisés par les étudiants de Licence 3 de la Sorbonne Nouvelle, en organisant un festival annuel au sein de l’université. L’étudiant Florentin Groh nous a proposé une analyse thématique de 3 courts-métrages de la programmation : Étreintes, Exuvie et À travers Jann, sous la forme d’une courte vidéo, en lien avec notre thème du Corps. Ce format permet d’ajouter une dimension analytique à notre programmation, et de mettre en avant les connaissances d'étudiants spécialistes en cinéma.

Étudiant en deuxième année de Master d'Études Cinématographiques et Audiovisuelles à la Sorbonne Nouvelle Paris III, et titulaire d’une licence en Sciences de l’Information et de la Communication mention Arts et Techniques des Publics, je me spécialise dans la philosophie de l’image expérimentale, notamment dans les représentations des violences et des hybridations corporelles dans le cinéma d’horreur. Mes approches théoriques s’articulent autour des habitations altérées des espaces-temps hétérotopiques permises par l’image, et s’avoisinent aux théories des pouvoirs animistes de l’image de la chercheuse Teresa Castro. Ainsi, les questions de la construction spatiale et de l’environnement pour la survivance d’une relation intensive au milieu m’intéressent tout particulièrement, notamment avec les différents travaux universitaires effectués sur le problème de la projection sensorielle dans l’espace à travers différents genres filmiques. Je finis actuellement mon mémoire sur la valeur nihiliste de l’image dans la représentation de la métamorphose corporelle dans la trilogie Hellraiser. Les courts-métrages de la sélection sont révélateurs d’une logique de mise-en-scène corporelle qui entraîne une construction affective de l’image. Le choix du titre, ainsi que des trois courts-métrages pour l’analyse, est le symptôme d’un problème qui m’obsède dans mes recherches, celui d’une conscience autre du corps permise par l’image, qui entraînerait alors une nouvelle perception.

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